Bon à savoir
La cystite est une inflammation de la vessie, souvent due à une infection bactérienne à Esherichia Coli. Elle est fréquente chez la femme.
Les principaux symptômes sont les suivants :
- un besoin constant d’uriner ;
- accompagné de douleurs, voire de brûlures ;
- Les urines peuvent être troubles et contenir un peu de sang ;
- Parfois mais plus rarement, il peut y avoir des difficultés à uriner.
Le coin du conseil
Attention, il est impératif de consulter dans les cas suivants :
- présence de fièvre, de frissons et de douleurs lombaires : cela peut être un signe de pyélonéphrite (infection des reins).
- chez les femmes enceintes, toute cystite doit amener à consulter rapidement un médecin.
- Si les symptômes persistent depuis 24h, consulter sans attendre : Ne pas laisser traîner une cystite.
Le médecin fera réaliser une analyse d’urine et prescrira dans la plupart du temps un traitement anti-biotique adapté accompagné parfois d’un anti-spasmodique. En France, l’anti-spasmodique prescrit pourra être du SPASFON (non présent aux USA).
Le médecin pourra aussi prescrire un prélèvement d’urine en vue de réaliser un ECBU (Examen CytoBactérien Urinaire).
En prévention d’une résidive, il est important de suivre les quelques conseils suivants :
- Augmentez l’apport de boisson, eau mais aussi tisanes diurétiques (au moins un litre et demi).
- Ne retenez pas une envie d’uriner : cela évite une stase au niveau de la vessie
- Urinez après les rapports sexuels
- Adoptez toujours une hygiène rigoureuse des parties intimes en utilisant un savon doux et non agréssif.
- Enfin, en prévention, il pourra être donné de la canneberge (en anglais : crandberry) : largement diffusée dans les pharmacies. Elle permettrait d’empêcher l’adhésion des bactéries à la parois de l’intestin : conditionnement en gélule ou en poudre : .
Quel traitement ?
Un début de cystite (moins de 24h) peut être pris en charge individuellement en augmentant l’apport hydrique et en prenant un anti-spasmodique ou analgésique.
analgésique
Sur le marché américain, il existe quelques spécialités à base de phenazopyridine, un analgésique qui diminuera la douleur et les sensations de brûlure. vous trouverez ce médicament sous diverses formes :
- AZO Standard (95 mg), AZO Standard Maximum Strengh (97,5 mg)
- URICALM
Il s’agit uniquement d’un traitement symptomatique et il faudra veiller à ce qu’il ne masque pas une infection.
À cet effet, il existe des bandelettes réactives : AZO Test Strip : elles testent à la fois la présence de nitrites et de leukocytes dans les urines, ce qui vous permettra de déterminer si il y a infection ou non : la boîte contient 3 bandelettes, ce qui permet de réitérer le diagnostique.
anti-infectieux
Un médicament anti-infectieux accompagné d’un antalgique est en vente libre dans les pharmacies, il s’agit de CYSTEX, methenamine + salicylate de sodium 162 mg. Il est cependant déconseillé de l’utiliser car son spectre d’activité est assez étroit. Utilisé en automédication, il risque de fausser les résultats d’analyse d’urine en cas d’échec.
traitements préventifs
La cranberry (canneberge en français) ne semble pas avoir d’efficacité directement sur l’infecton urinaire mais aurait plutôt une action préventive. (d’après une série d’études cliniques).
Vous trouverez les spécialités avec cranberry sous les noms commerciaux suivants :
- AZO Cranberry
- CYSTEX Liquid Cranberry Complex with Proanti-nox
En homéopathie
L’homéopathie est efficace et une prise de granules pourra vous aider (toujours en suivant les recommandations précédentes ) : à savoir, ne pas prolonger le traitement sans un avis médical s’il n’y a pas d’amélioration :
- Cantharis en basse dilution : médicaments des cystites avec brûlures urinaires survenant avant, pendant et après chaque miction.
- Mercurius solubilis si la miction douloureuse s’accompagne d’une sensation de brûlure (à noter, Mercurius Corosivus peut être plus efficace dans les cystites plus douloureuses mais il ne semble pas faire partie des références de Boiron aux US).
Les cystites bien que banales, ont tendance à récidiver. Le médecin prescrira alors des examens pour détecter une éventuelle malformation de l’appareil urinaire. Le médecin homéopathe pourra, lui, prescrire aussi un traitement homéopathique qui permettra de diminuer la fréquence de survenue des crises.