Plantes toxiques allergisantes

Plantes toxiques allergisantes

Peu connues en Europe, ces plantes envahissent la campagne américaine. Il est donc nécessaire d’en connaître l’existence et de savoir les reconnaître pour les éviter.

Avertissement sur les chemins de Californie

Celles-ci entraînent par contact, des brûlures irritantes voire graves.

Mots-clés

plantes vénéneuses poisonous plants
sumac vénéneux poison ivy
sumac occidental poison oak
sumac à vernis poison sumac
éruption rash
démangeaison itch
bosse bumps
tache patch
traînée streak
ampoules suintantes weeping blisters
enflure, gonflement swelling

Bon à savoir

Le meilleur moyen d’éviter le contact avec ces plantes, est de savoir les reconnaître.

Aux États-Unis mais aussi au Canada, ces plantes poussent dans les sous-bois ont un fort pouvoir irritant par contact.

Elles peuvent entraîner de fortes démangeaisons, voire des rougeurs importantes et douloureuses, accompagnées d’éruptions de vésicules claires : cette réaction est aussi appelée une dermite allergique.

Cette réaction est causée par la libération par la plante, dans les racines, la tige, et les feuilles de ces trois plantes, d’une huile urticante : l’urushiol.

Elle s’échappe de toute partie endommagée de la plante et se met en surface de celle-ci.
L’urushiol est une huile très puissante et peut rester active pendant 5 ans, une fois déposée sur les vêtements.

Cette dermite peut s’attraper par contact de deux façons :

  • directe avec l’une des parties de la plante ;
  • indirecte avec un objet ou un vêtement ayant été en contact avec la plante.

Il existe trois plantes poisonneuses principales réparties sur le territoire des États-Unis :

Poison Oak : Sumac occidental

IMG_0200_DXO Le Poison Oak croît sous forme d’arbustes, de petits buissons possédant des fleurs blanches ou vertes, un fruit blanc verdâtre et ses feuilles comportent 3 folioles, en forme de feuille de chêne réunies par trois à leur base.

Tout au long de l’année, elles changent de couleurs : elles sont rouges vif au printemps ; vertes en été ; rougeâtres en automne.

Le poison oak est particulièrement présent à l’ouest des Rocheuses, à l’exception des hautes altitudes et des territoires arides du sud-ouest. Il existe une forme orientale qui se retrouve dans le quart sud-est des États-Unis.

Poison Ivy : sumac vénéneux ou sumac grimpant, appelé aussi herbe à puce

poison ivyLa plante se retrouve à l’état de buisson ou sous forme grimpante le long des arbres.

Elle pousse aussi bien à l’ombre qu’au soleil, en milieu humide que sec. Chaque feuille comporte trois folioles, lisses ou dentelées.

Leur couleur varie suivant la saison : rouge-vin au printemps ; verte en été ; multicolore en automne.

Les nervures sont marquées et les tiges ont l’apparence du bois.

Les fruits ont la grosseur d’un pois sec ; ils sont blancs ou bruns et sont présents en septembre.

Poison Sumac : sumac à vernis

t-sumac-branchIl est présent dans les zones marécageuses et humides notamment dans les régions est et sud-est des États-Unis.

Il se présente sous forme d’arbuste. Les feuilles composées se répartissent en paires regroupées par sept à treize feuilles. Les fruits (baies) sont de couleur crème.

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Le coin du Conseil

Ces plantes étant très répandues dans tous les États-Unis, il est extrêmement important de rester vigilant lors de vos promenades.

  • Ne pas marcher dans les sous-bois, rester sur les chemins balisés,
  • Retirer avec précaution les vêtements ayant été en contact avec la plante, les tenir éloignés des autres vêtements,
  • Laver séparément les vêtements exposés.

Quel traitement ?

En cas de contact avec la plante, il convient de prendre rapidement les mesures qui s’imposent :

Il faudra utiliser des gants pour manipuler, laver etc. ce afin de ne pas se contaminer d’avantage ;

et laver le plus rapidement possible la zone de contact à l’eau froide ; en effet, l’eau froide dilue la sève, tout en refermant les pores, ce qui diminue la vitesse d’absorption par la peau.

Il est alors préférable de ne pas utiliser de savon classique mais d’utiliser un savon spécial Poison Ivy, ou Poison Oak, spécialement dans les deux premières heures suivant l’exposition :

TECNU® Outdoor Skin Cleanser pour éliminer l’urushiol de la peau, vêtements, ustensils .
TECNU® The Original Outdoor Skin Cleanser
TECNU® Extreme Medicated Poison Ivy Scrub à base de Grindelia Robusta, composé homéopathique
ZANFEL® Wash poisonous plants

 La dermite va apparaître dans les 24 à 48h après l’exposition. On observe dans un premier temps la formation de plaques rouges, prurigineuses (qui grattent), qui vont se couvrir peu à peu de cloques remplies de liquide. En plus de démangeaisons, la peau enfle.

Dans des cas plus graves, l’éruption peut se développer sur des grandes surfaces de peau : cela peut durer plusieurs semaines.

L’exposition peut entraîner de graves complications allergiques avec un gonflement généralisé, des maux de tête, de la fièvre ou une infection.

Après l’apparition d’éruptions, continuez à laver la partie touchée, avec l’eau la plus chaude supportable, afin d’apaiser les démangeaisons pendant quelques heures.

  • ou calmer les démangeaisons avec des compresses d’eau froide, plusieurs fois par jour ;
  • ne pas percer les ampoules qui se forment : l’ampoule est une barrière naturelle contre l’infection ;
  • ne pas gratter les plaies pour éviter toute infection.

Utiliser des crèmes apaisantes à base de calamine, d’oxyde de zinc ou d’antihistaminiques, voire à base de cortisones :

Anesthésique local AVEENO® Anti-Itch Cream (calamine)
AVEENO® Anti-Itch Lotion (calamine + Oatmeal)
CALADRYL® Clear Lotion
Antihistaminiques BENADRYL® Itch Stopping Cream Extra Strength
BENADRYL® Itch Stopping Cream Original Strength
BENADRYL® Spray Extra Strength
BENADRYL® Itch Stopping Gel Extra Strength
BENADRYL® Itch Stopping Spray
CALAGEL ®Anti-Itch Gel
IVAREST® Anti-Itch Cream Maximum Strength
Hydrocortisone AVEENO® Hydro Anti-Itch 1%
CORTAID® Maximum Strength Itch Relief Cream
CORTIZONE-10 Creme Intensive Healing Formula
En homéopathie TECNU® Medicated Anti-Itch Spray (cf note*)

 Consulter un médecin dans les cas suivants :

  • si la zone de contact couvre une très large zone,
  • s’il s’agit d’un enfant,
  • si la zone touchée atteinte est le visage ou les yeux,
  • si la zone affectée enfle, en cas d’aggravation des symptômes (maux de tête, fièvre.),
  • si l’éruption entraîne des démangeaisons non apaisées par un traitement local,
  • en cas d’inhalation accidentelle lors d’un feu d’herbes : l’urushiol n’est pas détruite par le feu.

Sources : http://www.cdc.gov/


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